Les Canadiens qui pouvaient éprouver de la frustration en se demandant à quel moment nous allions être soulagés des taux d’intérêt élevés ont récemment reçu de très bonnes nouvelles, car l’inflation a beaucoup diminué au cours des derniers mois.

Cela permet à la Banque du Canada de mettre en œuvre ce que j’appelle la « politique monétaire Mick Jagger », qui me rappelle les paroles d’une chanson des Rolling Stones : « Vous ne pouvez pas toujours obtenir ce que vous voulez, mais vous obtenez ce dont vous avez besoin ».

Comme l’inflation est maintenant à la baisse, il n’y a aucune raison pour que la Banque du Canada court le risque d’une récession pure et simple en reportant trop longtemps les baisses de taux d’intérêt.

De plus, nous nous attendons à ce que la baisse des taux d’intérêt commence au milieu de l’année et qu’elle soit suffisamment énergique pour éviter un atterrissage brutal de l’économie.

Aux États-Unis, où l’économie a traversé la tempête des taux d’intérêt élevés bien mieux que prévu, le fait de donner à l’économie ce dont elle a besoin signifie que la Réserve fédérale pourrait retarder un peu plus longtemps la première réduction de taux d’intérêt et peut-être offrir un peu moins de répit dans l’ensemble.

Mais les deux économies devraient obtenir ce dont elles ont besoin pour éviter un atterrissage brutal.

Quand les Canadiens peuvent-ils s’attendre à une baisse des taux d’intérêt?

Avery Shenfeld

Économiste en chef

Banque CIBC