Ryan Fan : Bienvenue à The Sustainability Agenda, une série de balados portant sur les complexités changeantes du secteur de la durabilité. Je suis votre animateur, Ryan Fan. Joignez-vous à moi pour discuter des enjeux d’actualité les plus urgents avec des invités spéciaux, qui vous apporteront une nouvelle perspective et vous aideront à comprendre ce qui compte vraiment.

Eric Cooperstrom : Les terrains forestiers exploitables sont une catégorie d’actif unique qui offre aux investisseurs la possibilité d’obtenir un taux de rendement corrigé du risque concurrentiel tout en produisant des effets positifs sur les plans social et environnemental, qui répondent directement à trois des plus grands défis auxquels le monde sera confronté au cours de la prochaine décennie.

Ryan Fan : Dans un épisode précédent que j’ai animé, nous avons exploré des solutions de placement axées sur le carbone permettant aux investisseurs de se positionner en vue de la transition vers la carboneutralité. Aujourd’hui, nous poursuivrons la discussion sur les placements thématiques en plongeant dans le monde du capital naturel, y compris une stratégie de placement axée sur les forêts pour leur valeur de crédit carbone et la façon dont les actifs de terrains forestiers contribuent à diversifier les risques et à générer de nouvelles sources de revenus. J’ai le plaisir d’accueillir l’invité d’aujourd’hui, Eric Cooperstrom, directeur général de l’équipe des placements d’impact et des solutions pour le climat naturel à Gestion de placements Manuvie. Dans le cadre de ses fonctions, Eric met au point des produits de placement dans les secteurs du bois d’œuvre et de l’agriculture qui respectent les engagements de la société à l’égard de la durabilité et de l’investissement responsable. Il participe directement à l’élaboration de la stratégie de placement de la société en matière de carbone et de climat, en soutenant l’expansion des affaires et en fournissant des renseignements sur les marchés et un leadership. Avant d’entrer au service de Gestion de placements Manuvie en 2021, il a occupé des postes de premier directeur à la Nature Vest Impact Investing Unit de la Nature Conservancy et de dirigeant à la School Foundation, une fondation privée qui soutient les entrepreneurs sociaux. Bonjour, Eric. Bienvenue et merci d’être ici avec nous pour l’épisode d’aujourd’hui de The Sustainability Agenda.

Eric Cooperstrom : Bonjour, Ryan. Merci de m’avoir invité.

Ryan Fan : Maintenant, Eric, entrons dans le vif du sujet. Manuvie est décrite comme le plus important gestionnaire de placements en capital naturel au monde. Aidez-nous à comprendre ce que cela signifie. Pour vous mettre en contexte, pouvez-vous nous donner un aperçu des activités de Manuvie Natural Capital et de votre approche concernant les solutions de capital naturel?

Eric Cooperstrom : Avec plaisir. Comme vous l’avez mentionné, Gestion de placements Manuvie possède une unité de placement spécialisée dans le bois d’œuvre et l’agriculture, qui, ensemble, forment le plus important gestionnaire de placements en capital naturel au monde et possède environ 16 milliards de dollars en actifs sous gestion. Du côté des terrains forestiers exploitables, nous sommes la plus importante organisation de gestion de placements en bois d’œuvre, avec des actifs sous gestion de près de 12 milliards de dollars et 5,5 millions d’acres que nous gérons pour le compte de nos clients. Du côté de l’agriculture, nous sommes le deuxième plus important gestionnaire de placements au monde, avec des actifs sous gestion de près de 4 milliards de dollars et environ 400 000 acres que nous gérons. Nous sommes présents partout dans le monde. Nous exerçons nos activités dans tous les grands paniers de bois d’œuvre et d’agriculture d’investissement institutionnels en Amérique du Nord et du Sud, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Et nous sommes intégrés verticalement, ce qui, selon nous, est un élément distinctif important. La majorité de mes quelque 700 collègues de travail sont des gestionnaires d’exploitations agricoles, des forestiers, des écologistes de la faune et des gestionnaires qui vivent dans des collectivités locales et qui gèrent directement les actifs de nos clients. Enfin, je souligne que nous mettons l’accent sur la durabilité. Nous avons donc commencé à exercer des activités dans les secteurs du bois d’œuvre et de l’agriculture il y a près de 40 ans, en partant du principe fondamental qu’une bonne gérance entraîne de bonnes affaires. Et nous avons une équipe spécialisée dans la durabilité qui se concentre uniquement sur le bois d’œuvre et l’agriculture. Du côté des terrains forestiers exploitables, 100 % des propriétés de nos clients sont certifiées par des tiers selon des cadres de certification comme SFI, FSC ou PFC. Du côté de l’agriculture, nous avons contribué à l’établissement d’une norme de durabilité en matière de récolte, qui est maintenant une société sans but lucratif indépendante. De plus, 100 % de nos terres cultivées aux États-Unis et en Australie sont certifiées comme étant conformes aux normes de récolte les plus strictes.

Ryan Fan : C’est assez impressionnant. Vous comptez 700 membres au sein de votre équipe depuis 40 ans et vous partez toujours du point de vue de la durabilité. Eric, examinons de plus près comment des actifs comme les terrains forestiers exploitables s’intègrent à la thèse de placement de Manuvie. Comment peuvent-ils être intéressants pour les investisseurs?

Eric Cooperstrom : Les terrains forestiers exploitables constituent donc une catégorie d’actifs unique qui offre aux investisseurs la possibilité d’obtenir un taux de rendement corrigé du risque concurrentiel tout en générant des effets positifs sur les plans social et environnemental, qui répondent directement à trois des plus grands défis auxquels le monde sera confronté au cours de la prochaine décennie. Il s’agit des changements climatiques, des pertes naturelles et des inégalités. Je me concentrerai d’abord sur l’aspect financier. J’ai mentionné que les terrains forestiers exploitables constituent une catégorie d’actifs bien établie. Le secteur a l’habitude de produire des rendements totaux modérés entre 5 % et 9 %, qui comprennent à la fois un revenu et une plus-value. Le principal facteur de différenciation est que les placements dans les terrains forestiers exploitables sont généralement beaucoup moins volatils que les catégories d’actifs traditionnelles comme les actions et les obligations. Cela signifie que les placements dans les terrains forestiers exploitables peuvent aider à réduire le risque global d’un portefeuille de placements, tout en augmentant le rendement et en assurant la stabilité de ces portefeuilles en périodes d’incertitude sur les marchés. Les terrains forestiers exploitables sont aussi une catégorie d’actifs à long terme, qui s’harmonise bien avec les investisseurs qui pensent à long terme et qui peuvent contribuer de nouveau, comme je l’ai mentionné, à ces divers objectifs de durabilité. Je remarque également que la corrélation des titres forestiers est faible ou négative par rapport à celle d’autres catégories d’actifs qui peuvent contribuer à la diversification de portefeuilles et que les terrains forestiers ont une relation positive avec l’inflation. soutenu en partie par les données fondamentales en faveur de la demande sous-jacente découlant de l’utilisation de produits de bois d’œuvre pour répondre aux besoins humains de base, comme des produits hygiéniques et médicaux, des matériaux de construction durables et d’autres besoins qui peuvent servir à une utilisation de base pour l’activité humaine, la nature et l’incidence sociale.

Ryan Fan : Maintenant que nous comprenons bien pourquoi les terrains forestiers exploitables ont leur place dans un portefeuille de placements global, pouvez-vous nous expliquer pourquoi Manuvie a élaboré une stratégie de placement axée sur les occasions et les actifs forestiers gérés de façon durable, dont le principal facteur est le carbone? Quelle est la véritable stratégie et comment la présentez-vous à vos investisseurs? De plus, quels sont les intérêts ou les engagements de ces investisseurs?

Eric Cooperstrom : Nous avons commencé à miser sur les quelque 40 années d’expérience en gestion durable de terrains forestiers que j’ai mentionnées. De plus, je n’ai pas mentionné que nous avons également mis au point un portefeuille de projets carbone sur les actifs de nos clients existants, qui est plus opportuniste. Ce portefeuille est généralement intégré à des stratégies de base de gestion durable liées au bois d’œuvre. Nous examinons ces antécédents, et nous les combinons à l’augmentation rapide des mesures de lutte contre les changements climatiques dans le secteur privé au cours des dernières années, et plus précisément aux engagements en matière de carboneutralité qui cherchent des solutions de placement à grande échelle pour soutenir ces objectifs climatiques. C’est pourquoi, en 2021, nous avons lancé la stratégie en matière de forêts et de climat de Manuvie afin de fournir aux investisseurs et aux sociétés une solution à échelle qui peut potentiellement générer un rendement financier concurrentiel et fournir un flux durable de crédits de carbone de grande qualité pour les aider à soutenir leurs objectifs climatiques. La stratégie elle-même met l’accent sur l’investissement dans un portefeuille diversifié d’actifs forestiers, dont la majorité a le potentiel de générer une intégrité élevée et des crédits de carbone de grande qualité. Nous examinons également les possibilités de placement dans l’amélioration de la gestion des forêts en vue de séquestrer le carbone. Dans ce cas, nous modifierions le système de gestion d’une forêt exploitée que nous acquérons afin de séquestrer intentionnellement plus de carbone dans un scénario de base. L’autre approche de placement que nous examinons est le boisement, le reboisement ou les occasions de placement dans le domaine vert, où nous créons une nouvelle forêt. En plus du carbone, nous ciblons aussi les ventes de servitudes de conservation pour assurer la protection à long terme des habitats sensibles. Nous examinons les services à valeur ajoutée ou les stratégies productrices de revenus autres que le bois d’œuvre, comme les opérateurs de compensation écologique, pour améliorer la biodiversité ou les sources d’énergie renouvelable. De plus, nous ciblons une petite partie de la stratégie qui met l’accent sur la création de valeur traditionnelle et durable en matière de bois d’œuvre.

Ryan Fan : Au cours des 18 à 24 derniers mois. Vous et moi connaissons très bien la publicité négative que certains types de projets ont reçue dans le secteur volontaire du carbone. J’aimerais en savoir plus sur les projets liés au carbone que vous êtes en train de mettre au point et qui produiront des crédits de carbone volontaires durables et de grande qualité. Quels sont les critères que vous utilisez pour sélectionner les projets afin de vous assurer que les crédits qui en découlent sont de grande qualité? Comment les crédits qui en découlent sont-ils utilisés dans votre stratégie de placement?

Eric Cooperstrom : Tout d’abord, vous avez tout à fait raison. Au cours des dernières années, les marchés du carbone, les protocoles, les pratiques et les intervenants ont fait l’objet d’une surveillance accrue. À Gestion de placements Manuvie, nous croyons que la qualité et l’intégrité sont devenues des enjeux de taille pour opérer sur le marché du carbone et qu’elles peuvent à la fois procurer de la valeur et offrir des occasions de réduire les risques. En mars 2021, nous avons publié nos principes sur le carbone qui énoncent clairement la manière dont nous abordons l’intégrité de nos pratiques en matière de carbone. Ces principes sont disponibles au public sur notre site Web et sont conformes aux pratiques exemplaires internationales, en particulier l’Integrity Council for Voluntary Carbon Markets et ses principes de base sur le carbone, qui ont été publiés l’an dernier. Nous intégrons nos principes et nos lignes directrices sous-jacentes plus précises dans tous les aspects de notre gestion du carbone, depuis les études de faisabilité jusqu’à l’enregistrement, à l’émission et à la vente ou au transfert de crédits. Nous travaillons uniquement avec des registres bien établis sur le marché volontaire du carbone et avec les marchés du carbone pertinents axés sur la conformité. Et nous établissons, par exemple, des bases de référence prudentes qui profitent de nos 40 ans d’expérience en gestion durable de bois d’œuvre, où nos forestiers connaissent les pratiques de gestion régionales, les agents contractuels locaux et les capacités et les pratiques d’aménagement forestier comparables dans la région. Nous pouvons donc utiliser ces connaissances et cette expertise considérables pour établir des hypothèses de projets carbone hautement défendables. Nous modifions et améliorons régulièrement ces principes, car des cadres comme ceux de l’ICVCM, de la VCMI, de la SBTi et des agences de notation du carbone continuent de faire évoluer leurs méthodes afin de garder une longueur d’avance et de nous conformer aux pratiques exemplaires internationales. Dans le cadre de notre stratégie en matière de forêts et de climat, nous offrons aux investisseurs et aux sociétés la possibilité de réaliser la valeur du carbone, que ce soit sous la forme d’une distribution en nature du crédit ou de ventes compensatoires qui peuvent monétiser le rendement du carbone. De plus, nous avons reçu des commentaires constants des investisseurs selon lesquels cette souplesse est une composante très précieuse de notre stratégie, car les marchés du carbone continuent de changer et leurs objectifs climatiques évoluent au fil du temps, ainsi que les sociétés et les investisseurs avec lesquels nous discutons.

Ryan Fan : Oui, c’est impressionnant de voir Manuvie devancer de deux ans les principes de base sur le carbone en adoptant ses propres principes et en montrant la voie. Je vous en félicite. Maintenant que vous avez abordé la question de la qualité, pouvez-vous nous expliquer comment votre stratégie de placement atténue d’autres problèmes, comme la volatilité des prix des marchandises, l’incertitude quant à la valeur future des crédits de carbone et même le risque de dommages des terrains forestiers, vous savez, causés par les feux de forêt ou les maladies végétales?

Eric Cooperstrom : Pour ce qui est du carbone, nous croyons que notre souci de la qualité et de l’intégrité, qui se traduit par l’application de nos principes en matière de carbone, permet de positionner les crédits générés par les propriétés de nos clients pour obtenir des primes et, encore une fois, pour atténuer l’examen de divers intervenants du marché. Ces mesures d’atténuation reposent sur ce que je viens de décrire, soit l’intégration d’hypothèses réalistes et défendables dans l’élaboration de notre projet. De plus, les méthodes de gestion du carbone liées à la permanence exigent que chaque projet contribue à un stock régulateur, qui agit en quelque sorte comme un mécanisme d’assurances portuaire en cas de renversement ou de perte de séquestration du carbone, en raison de divers facteurs. De façon plus générale, pour ce qui est de la gestion des forêts et de la réduction des risques uniques auxquels sont exposés les actifs biologiques, comme les parasites, les incendies et les maladies, nous adoptons une approche à plusieurs volets pour l’ensemble de notre portefeuille de clients en matière de terrains forestiers. Tout d’abord, nous examinons toutes les occasions d’acquisition de pipelines à la lumière de notre trousse d’outils pour l’investissement durable et responsable, qui vise à cerner à la fois les défis et les occasions. Ces défis et ces occasions comprennent le changement climatique et le risque de catastrophe naturelle. Plus précisément, nous utilisons le modèle de changement climatique de la société de réassurance tierce dans le cadre de notre diligence raisonnable pour cette évaluation des risques naturels. La deuxième étape consiste à construire des portefeuilles géographiquement diversifiés pour nos clients. Selon nous, cela réduit considérablement le risque qu’une catastrophe naturelle ou une autre maladie végétale touche plusieurs endroits en même temps. Enfin, nous faisons appel à notre équipe d’exploitation intégrée, à nos experts forestiers sur le terrain et à d’autres membres de l’équipe d’exploitation comptant près de 40 ans d’expérience pour gérer activement les propriétés de nos clients. Cela signifie que nous accordons la priorité à la santé des forêts et que nous menons des opérations culturales très […] afin de réduire les charges de carburant et d’atténuer le risque d’événements plus catastrophiques. Ces approches se sont révélées très efficaces pour nous aider à maintenir un niveau relativement faible de pertes liées aux incendies, aux parasites et aux maladies sur les propriétés de nos clients pendant plusieurs décennies.

Ryan Fan : Ce que je trouve intéressant dans ces commentaires, c’est que vous en avez parlé des 40 ans d’expérience tout au long de la baladodiffusion. Mais il ne s’agit pas seulement de 40 ans d’expérience en placement. Il s’agit d’une gestion active, ce qui est très intéressant. L’autre point que vous avez souligné et qui est très intéressant est l’utilisation de la réassurance et de ses modèles de risque. Je pense que l’assurance occupe une place de plus en plus importante sur les marchés volontaires du carbone et j’espère qu’elle nous aidera à répartir le risque entre les bonnes parties afin que nous puissions commencer à accroître un peu de cette activité. D’accord. Nous allons donc conclure un peu. Quelle sera la prochaine étape de votre stratégie de placement à moyen terme? Quelles nouvelles solutions espérez-vous voir se concrétiser?

Eric Cooperstrom : D’abord et avant tout, nous mettons l’accent sur le déploiement actif et efficace de la stratégie en matière de forêts et de climat et nous veillons à obtenir des rendements concurrentiels ainsi que des retombées sociales et climatiques pour nos investisseurs. Par ailleurs, le paiement en temps réel des services écosystémiques continue d’évoluer rapidement au-delà du carbone, ce qui offre un certain nombre d’occasions potentielles à moyen terme. Tout d’abord, nous avons encore une fois une équipe d’exploitation spécialisée, et au sein de cette équipe, nous avons ce que nous appelons une équipe de services à valeur ajoutée qui se penche sur toutes les activités comme l’atténuation, les services bancaires, les sources d’énergie renouvelable, les tours de téléphonie cellulaire mentionnant sur sur n’importe quel terrain que nous gérons afin d’ajouter de la valeur aux portefeuilles des clients et qui peut avoir une incidence supplémentaire. Nous cherchons en particulier à accroître notre présence dans le secteur des opérateurs de compensation écologique. Par exemple, nous sommes en train de mettre sur pied un projet en Floride qui permettra d’offrir un nouveau foyer perpétuel à plus de 1 500 gophères polyphèmes, une espèce de tortues clé de voûte menacée dans cet État. Ce projet pourrait générer des revenus importants pour nos clients tout en ayant une incidence très évidente sur la biodiversité. Dans le même ordre d’idées, nous surveillons activement les marchés de la biodiversité naissants et en forte croissance, tant sur le plan de la conformité que sur le plan volontaire. De plus, les marchés du biocharbon évoluent rapidement, tant du point de vue de la production de revenus que du côté de l’exploitation, où nous fournissons les matières premières, et de l’utilisation du biocharbon et de sa réincorporation dans le substrat du sol pour accroître la croissance de nos forêts ou de notre empreinte agricole et la possibilité de générer des crédits de carbone tout au long de la chaîne. Nous examinons également comment nous pouvons accroître notre présence dans des régions productrices de bois d’œuvre attrayantes comme l’Amérique du Sud, en mettant l’accent sur le boisement et le reboisement, ainsi que sur la biodiversité et les répercussions sociales. Nous analysons l’ensemble du marché des capitaux naturel, y compris l’eau et d’autres secteurs dans lesquels nous pouvons tirer parti de notre position de chef de file en tant que plus important gestionnaire de placements en capital naturel au monde.

Ryan Fan : Oui, il y en a beaucoup à assimiler. Je pourrais en fait organiser une baladodiffusion sur le biocharbon, qui durerait une heure, je crois, compte tenu de l’évolution de ce secteur particulier de l’industrie.

Eric Cooperstrom : Ce serait intéressant.

Ryan Fan : Oui, certainement. Nous sommes très enthousiasmés par ce que fait Gestion de placements Manuvie dans ce domaine. Je crois qu’il est important d’investir dans la décarbonisation et la biodiversité afin d’accroître les mesures de lutte contre les changements climatiques nécessaires pour atteindre nos objectifs climatiques. Merci Éric d’avoir pris part au balado d’aujourd’hui. Merci pour votre travail visant à stimuler l’afflux de capitaux dans les terrains forestiers exploitables à des fins de décarbonisation et de biodiversité. Et merci à nos auditeurs d’avoir écouté.

Eric Cooperstrom : Merci, Ryan.

Ryan Fan : Joignez-vous à nous la prochaine fois, alors que nous répondrons à certaines des plus grandes questions de The Sustainability Agenda, en offrant différents points de vue pour vous aider à aller de l’avant. Je suis votre animateur, Ryan Fan, et vous écoutiez The Sustainability Agenda.

Arguments en faveur des placements thématiques dans le capital naturel

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